En plus petit comité que d'habitude, Olivier refait une petite présentation habituelle sur l'open data. Il enchaîne ensuite avec Eric sur la mission du jour, à savoir la collecte de données. Le groupe élabore une série de questions et se trouve confronté à la difficulté du travail sur les modalités du questionnaire : sur les réponses proposées (leur nombre et les différences entre chacune) et sur les questions (selon l'ordre dans lequel elles sont posées, l'attention de l'interviewé(e) ne sera pas la même).
Tout le monde sort du Bureau des Guides - qui nous accueille gracieusement - avec des gros ballons en forme de donut, ce qui confère une ambiance agréable et attire l’œil des passants. Nous passons environ une heure sur la Canebière. Le travail d'accroche du public n'est pas forcément aisé mais nous parvenons à nous 7 à interviewer une quarantaine de personnes. Le sondage s'avère un peu "sérieux", pourtant, une fois "accrochées" les personnes avec qui nous échangeons semblent désireuses de poursuivre la discussion et curieuses au sujet des données - un intérêt particulier a été noté du côté de la question du prix auquel peut être vendu notre numéro de sécurité sociale...
Un donut est offert à chaque personne prenant le temps de nous répondre.
Avec le recul, nous pensons qu'il y a un manque d'interaction physique - contrairement au premier atelier avec les légos par exemple - et nous imaginons des interviews plus ludiques et interactives pour une prochaine collecte. Là encore, nous sommes en phase d'expérimentation et d'ajustement pour la suite.
Chacun avec son smartphone connecté, nous pouvons voir les résultats de notre sondage en direct et les transmettre immédiatement sur les réseaux sociaux.
Ces résultats (à lire ici https://donut4.typeform.com/report/VzPp5X/HDW4N1VW4LJt8D1q) sont toutefois à prendre avec des pincettes - en raison de ses éléments de pondération (nous allons vers des gens qui nous ressemblent, et/ou ces mêmes gens acceptent de nous répondre, mais touchons difficilement tous les publics espérés et particulièrement éloignés des questions numériques et plus précisément de la data).
Quoiqu'il en soit, ce pan de nos ateliers demeure incontournable car permettant de se confronter à la création de sondage et à la réalité du public.