RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉS 2020
Cette année a commencé avec le dépôt de deux demandes de subvention au service Smart de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur pour les projets d'ateliers de médiation aux données et du hackathon Hack4nature
Nous avons dû mettre à jour pour l'occasion notre comptabilité et produire les bilans comptables manquants (2018 et 2019), réalisés par le cabinet G&M associés. Nous reviendrons sur la situation financière de l'association lors de la prochaine présentation des comptes et du rapport moral de l'association début 2021.
Par ailleurs, une réunion prometteuse s'est tenue en début d'année avec l'équipe d'AirPaca (anciennement Atmosud) autour du projet Diams et dans la foulée de laquelle nous avons rédigé une proposition assez détaillée de « fête de la calibration » permettant d'associer les citoyens aux enjeux de qualité de l'air, notamment à travers la l'utilisation de capteurs et un dispositif plus large de sensibilisation et d'animations. L'idée est restée en stand-by, mais nous continuons de suivre de plus ou moins loin le projet Diams – pour lequel on sent une volonté forte d'impliquer les citoyens mais qui ne semble pas se traduire en termes logistiques et financiers de la part des décideurs.
Toujours dans la case « réunions », nous avons multiplié les temps d'échanges entre membres et/ou sympathisants de l'association, pour continuer de réfléchir au projet associatif et la gouvernance de la structure – comme évoqué dans le PV d'AG extraordinaire du 11 décembre 2020.
Au passage, nous avions omis dans notre précédent rapport d'activités de mentionner notre mobilisation autour de la plateforme de démocratie participative Decidim, via des réunions hebdomadaires entre septembre et décembre 2019, et réunissant à chaque fois entre 5 et 10 personnes (militantes et/ou travaillant sur les data, les communs, l'intelligence artificielle, la blockchain, la communication, l'informatique, etc.), ainsi que notre participation aux Etats Généraux de Marseille en juin 2019, notamment à l'atelier « les outils numériques et la mobilisation citoyenne » : https://les-etats-generaux-de-marseille.fr/les-outils-numeriques-et-la-mobilisation-citoyenne/
En outre, voici les projets développés cette année :
HACK4NATURE
Génèse et intentions
Le projet « Hack4nature » a émergé dans la tête de notre président Olivier courant 2019, avec notamment l'annonce de la tenue à Marseille du Congrès mondial de la nature de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
L'idée initiale était de proposer un hackathon (autrement appelé « sprint créatif » ou événement d'intelligence collective sur 48h) pour lutter contre l'érosion de la biodiversité à l'aide des nouvelles technologies. Divers partenariats étaient en cours, avec le journal La Marseille, l'école code4Marseille, certaines personnalités, etc. ; un jury était en cours de constitution, de même l'organisation en présentiel avec son lot d'animations et de préparatifs à orchestrer … et voilà que la crise sanitaire liée au covid a tout chamboullé, comme pour nous tou.te.s sur cette planète. Il a fallu se ré-inventer et ça a pris du temps.
D'abord reporté à l'automne 2020, le Congrès, auquel notre événement était lié, fini par être annulé. Nous décidons alors de transformer le projet, ce qui implique moult réfléxions et échanges, une ré-écriture, une nouvelle organisation et un nouveau budget.
Ce qui ne change pas c'est notre volonté de travailler en Open Source et de produire des temps d'intelligence collective rassemblant un maximum de citoyens d'horizons hétérogènes afin de préserver la biodiversité et de replacer l'usage des nouvelles technologies au service d'éco-systèmes résilients.
Le soutien nouveau de l'Unité Mixte de Service PatriNat (Patrimoine Naturel) sous tutelle de 3 organisations prestigieuses (Muséum d'Histoire Naturelle, Office Français de Biodiversité, et CNRS) nous stimule et l'évènement (re)prend forme sur la toile. Notre communication laisse encore un peu à désirer faute de moyens et de personnel, et le défi d'impliquer les citoyens reste entier. Cependant, le journal La Marseillaise revient en décembre 2020 pour lancer son fameux « safari photo », un jeu enjoignant les citoyens à photographier le vivant dans le cadre du Hack4nature. Les photos reçues sont postées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #LeVivantSurprend et transmises à des scientifiques de l'IMBE (Institut Méditerranéen de Biologie et d’Écologie) qui écrivent régulièrement dans le journal pour sensibiliser le grand public à la biodiversité. La passerelle avec le grand public se dessine donc progressivement.
Résumé du fonctionnement
Hack4nature est donc devenu un événement d'une année (du 1er octobre 2020 au 31 août 2021) permettant de mettre en lumière des problématiques liées à la préservation de la biodiversité et de travailler à des propositions de solutions, à l'aide notamment des nouvelles technologies mais aussi « d'intelligence collective ». Concrètement, nous présentons en ligne un nouveau challenge tous les mois et tentons d'agréger une équipe aux compétences hétérogènes autour du challenge.
Un espace de travail collaboratif a été créé ici et permet de visualiser la programmation de l'évènement : https://hack4nature.slite.com/p/note/VnyS8A3rQK4BNd4bp6gkMr
Par ailleurs, nous utilisons d'autres outils et préparons une mise à jour de la liste des challenges, de la communication, des moyens et des objectifs autour de ce projet. Cette action étant amenée à se poursuivre en 2021, nous conitnuerons d'en préciser les contours dans notre programme d'activités 2021.
PRÉSENTATIONS DU DONUT & échanges liés à l'acculturation aux données (autrement appelée « data literacy »)
Parfois l'association est contactée pour raconter ses actions, son approche et son ancrage local. Cette année, nous avons eu 3 échanges notables de ce type :
Un premier à l'occasion de la venue d'étudiants du MASTER URBANITE (Le havre) à Coco Velten :
<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } A:link { so-language: zxx } A:visited { color: #800080 } -->
Un deuxième rendez-vous nous a permis de présenter une nouvelle fois le Donut, il s'agit de l'évènement organisé par Datactivist & l'Avitem (https://datactivist.coop/opendatadays/) et intitulé « OPEN DATA DAYS ». C'est à cette occasion que nous avons suscité l'intérêt de notre future stagiaire entre avril et juillet 2020. Étudiante en troisième année de Licence à l’Institut
de Management Public et de Gouvernance Territoriale à Aix-en-Provence, elle nous aura notamment aidé à poser les premiers jalons du Hack4nature.
Enfin, nous avons déclenché un troisième temps fort en termes d'engagement et de visibilité pour l'association, en contactant la MAIRIE DE MARSEILLE, et plus spécifiquement Olivia Fortin, alors nouvellement élue et en charge de « la modernisation, du fonctionnement, de la transparence et de la coproduction de l’action publique, et de l’open data ». Il s'agissait pour nous de présenter et proposer une approche commune en matière de transformation de la ville grâce à une stratégie articulée autour des données et élaborée avec nos collègues éminemment respectés de la sphère locale militant en faveur de l'« open data ».
Cette stratégie a démarré par des échanges et la rédaction d'un texte commun, lisible ici et sur lequel nous reviendrons à la fin de ce document dans la rubrique « Démocratie participative & contributive » : https://docs.google.com/document/d/1xCU4hNpAWUSpU-skwZ5B-L7SsU02f5k2iPcqoVcXy7k/edit?usp=sharing
DROIT A L’ÉCOLE avec le C5N (Collectif du 5 Novembre), Emmaüs Connect et la Fondation de France
En avril 2019, nous avons été sollicités par le Collectif du 5 Novembre pour aider une quarantaine de familles marseillaises délogées dont la continuité pédagogique des enfants était particulièrement impactée en ces temps de crise.
En effet, ces derniers ne disposant pas des outils numériques requis (matériel type ordinateur, tablette, accès à internet) et se trouvant parfois très éloignés géographiquement de leur école, ils n'ont pas eu accès aux suivis mis en place par leur enseignant. Par ailleurs, ces familles avaient également besoin d'outils pour leurs démarches administratives.
Nous avons ainsi pu recueillir une partie du matériel (tablettes et cartes d'accès à internet) auprès de l'antenne locale d'Emmaüs Connect, que le C5N a ensuite distribué à 24 familles. Puis, nous avons bénéficié d'une subvention auprès de la Fondation de France de 4500€ dont la majeure partie a servi à acheter des ordinateurs reconditionnés auprès de l'entreprise locale Ecodair – nous avons gardé 500€ pour la structure et quelques défraiement liés au projet. Une deuxième distribution du matériel a été organisée, avec également le soutien de la salle de concert Le Molotov et dans le respect des contraintes liées à la situation sanitaire. Le récit de cette action solidaire est sur notre blog : https://www.ledonut-marseille.com/blog/l-union-fait-la-force / https://www.ledonut-marseille.com/blog/l-union-fait-la-force-a-nouveau
Dans la foulée, nous avons produit une proposition d'atelier de médiation aux données pour accompagner ces dons qui, sans initiation(s) à l'outil informatique ou médiation numérique, nous paraissent incomplets. En effet, l'association Donut a notamment pour vocation l'acculturation aux données et le partage des savoirs (philosophie « open data »). Aussi, il nous semble primordial de ne pas « seulement » livrer du matériel mais de participer à la prise de conscience et la connaissance nécessaires permettant des usages éclairés. Notre proposition s'articule autour de la question des déchets numériques, et des « data tangibles » : toucher la donnée (désosser un disque dur par exemple) .
Malheureusement, nous n'avons pas encore mis en place cet atelier spécifique. A voir s'il peut s'intégrer à notre série d'ateliers financés par le dispositif Sud Labs.
ATELIERS DE MÉDIATION AUX DONNÉES – dans le cadre du dispositif Sud Labs (pour lequel nous avions obtenu quelques mois auparavant la labellisation du même nom)
La subvention demandée début 2020 a été attribuée en juin. L'action devait démarrer un peu plus tôt mais la crise sanitaire et l'absence de notification par la Région (initialement prévu sur la commission de mars, le projet a été présenté et validé en juin) nous ont fait repousser sa mise en place. Entre temps, nos idées de programmation n'ont eu de cesse d'évoluer. Le contexte et les contraintes sanitaires, en perpétuel mouvement, ont évidemment entraîné quelques difficultés d'organisation et de planification : où, comment, et à combien (de personnes) se retrouver ? Nous nous sommes adaptés pour certains projets en mettant en place du « full remote » ou « virtuel » ou encore « distanciel », etc, mais il nous est difficile de lâcher le « présentiel » pour ces ateliers de médiation... Nous y venons toutefois, en partie.
En revanche, nous maintenons le choix de relier notre programmation d'ateliers aux Objectifs de Développement Durable proposés par l'Organisation des Nations Unies. Par ailleurs, nous souhaitons également connecter la programmation de ces ateliers au reste de nos projets.
Ainsi, et après avoir fait valider la prorogation de la convention qui nous lie à la Région Sud, nous préparons actuellement un atelier « data arbres » autour du patrimoine arboricol d'un périmètre à définir (cartopartie et relevés de terrain, confrontation des données de terrain avec celles d'Open Street Map, etc.). Nous travaillons dans ce cadre avec Natural Solutions (projet Ecoteka) ainsi qu'avec une jeune association locale, GERM (Gestion Ecologique et Restauration des Milieux), en vue de servir plusieurs projets en même temps que l'on mobilise des citoyens autour d'un commun. Notons également les apports et soutiens précieux de Jean-Louis Zimmerman, entre autres spécialiste de la contribution sur Mapillary (images-photos) et Open Street Map (plan).
Cet atelier pourra également alimenter le challenge du hack4nature « Detect trees ». Nous essayons donc de combiner différents objectifs et de trouver des approches et méthodologies pour souder une communauté hétérogène et polyvalente ; avec pour but constant de fédérer un écosystème, partager les savoirs et entreprendre des actions riches de sens.
Les interventions et partages de JL Zimmerman nous font envisager de proposer également un atelier de cartographie des lampadaires permettant de sensibiliser les habitants aux données d'aménagement et à la pollution lumineuse. Par-delà la médiation numérique proposée, cela nourrirait également le challenge « Less Light » du Hack4nature, ainsi que nos réflexions sur la démocratie participative et contributive autour des communs (cf. paragraphe en fin de document).
HACK & HOPE, avec Data For Good & le CeM (prononcé le Seum :-) pour le Collectif des Ecoles de Marseille)
Nous avions rencontré Elise Pupier au moment de nos opérations « Balance Ton Taudis », mais alors peu disponibles et un peu usés par de longs mois de bénévolat, nous n'avons pas trouvé à articuler les projets du Donut avec ceux de Data For Good (D4G), dont Elise montait une antenne locale « Data for Good Provence ».
Elise nous a re-contacté au sujet du projet « Nuit du code citoyen » initié par Data For Good. L'évènement s'est un peu transformé en raison de la crise sanitaire et nous nous sommes associés pour proposer à la communauté data locale un hackathon intitulé « Hack & Hope » s'étalant sur plusieurs mois.
Un premier défi a été posé entre D4G et l'association Banlieues Santé. Une équipe s'est constituée autour du challenge « Detect trees » désormais commun au Hack & Hope et Hack4nature. Un défi a été présenté en partenariat avec le CeM – ça faisait plus d'un an que nous avions évoqué de mener des actions conjointes pour mobiliser des ressources autour de l'épineuse question des écoles marseillaises et voilà qu'est apparue cette belle opportunité. Nous sommes désormais une petite équipe (quelques membres du CeM, de D4G, et du Donut) à oeuvrer sur un cahier des charges pour un outil de gestion des écoles par et pour les usagers des écoles. Là aussi, nous allons raccorder cette action à l'un (au moins) de nos ateliers de médiation aux données évoqués plus haut. Il s'agit pour nous de nourrir un projet d'intérêt général, de mobiliser et d'élargir progressivement une communauté en vue de rendre l'usager et citoyen « acteur » de son environnement. Nous sommes également attachés à la question de la transparence et ce type d'outils pourrait être une belle démonstration en la matière.
Enfin, un quatrième challenge a été présenté au lancement du Hack & Hope début novembre, porté là encore par Donut : comment cartographier les actions liées aux communs ? Personne n'a souhaité constituer une équipe – est-ce parce-que la notion de communs n'est pas encore très démocratisée et que l'intitulé de défi était trop flou ? Peut-être ! Quoiqu'il en soit, notre approche des communs reste assez jeune et il nous faut encore du temps, des rencontres et de la documentation pour étayer une pensée et des idées, développer des outils & des méthodos, imaginer ou raccorder des projets, déployer et valoriser un large écosystème.
En attendant, le « Hack & Hope » se poursuit autour des autres challenges et cette petite communauté reste en lien régulier. Tout est documenté sur cette page collaborative et ouverte : https://colibris-wiki.org/HackandHope/?HackHope1.
DEMOCRATIE PARTICIPATIVE & CONTRIBUTIVE autour des COMMUNS
pour lutter contre la crise climatique et sociale !
Côté climatique, on pourra associer cette citation d'Albert Einstein : « La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent. »
Côté social, on reprendre la formule de Bertolt Brecht : « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Depuis quelques temps, nos actions en apparence éparses et disparates, semblent pourtant étroitement liées les unes aux autres.
Il faut dire que pour Elise, aux manettes d'une grande partie des actions de l'association – est-ce une bonne chose ? :-) – , ces questions-là sont importantes. Sensibilisée sur ces sujets notamment par son travail dans l'association Art'Up 13 (cf. www.artup13.fr et spécifiquement les deux éditions du projet « Noailles Tous Ici »), les enjeux de démocratie croisent son inquiétude personnelle croissante face aux conséquences annoncées du réchauffement climatique, et donc de la vie sur Terre pour nos enfants et les générations futures. L'urgence est là, mais il ne s'agit de pas forcément d'aller vite. Il s'agit d'être « intelligents ». Et pour cela, il apparaît fondamental de ré-évaluer nos outils et process, de même il est important de produire de nouveaux récits. Cela peut passer par la prise en compte de nos interdépendances et intérêts communs, en vue de valoriser et consolider des écosystèmes résilients. A termes, l'infolab (lieu dédié aux données – exploration, manipulations, etc.) nous paraît être un excellent tiers-lieu pour développer cette pensée et y associer des personnes, des structures et des actions ! C'était d'ailleurs le projet initial du Donut : ouvrir un infolab.
Allez, on repassera pour les envolées philosophico-lyriques et autres utopies.
Voici des bribes d'éléments que nous avons participé à faire émerger récemment autour de ces considérations en 2019-2020:
2019 : en vue des élections municipales et mus par notre mission d'acculturation aux données, de promotion de l'open data et d'empowerment par les data, nous approchons l'outil Decidim avec un petit groupe de sympathisants
2020 : le manque de moyens et d'effectifs, le milieu politique et les affaires de campagne auxquels nous ne souhaitons pas nous mêler, ainsi que la crise sanitaire, nous font mettre de côté le projet Decidim
Juillet 2020 : quelques sympathisants du Donut se retrouvent autour d'un repas et font émerger un texte d'interpellation des nouveaux élus sur les enjeux liés aux données. Intitulé « Droits des citoyens », le lien pour le lire se trouve plus haut dans le document (dans la rubrique « Présentations du Donut »).
Août 2020 : Réunion informelle entre aficionados des communs et réflexions autour d'une méthodo pour mettre en place plus de démocratie participative et contributive à partir des données, et par de la « gamification » à gogo...
Septembre 2020 : une réunion entre sympathisants permet de formuler une proposition commune (socle de valeurs partagées et intérêts pour chaque personne/structure qui trouve sa place à différents endroits et timing de la proposition)
Septembre 2020 : après présentation de chaque intervenant, la proposition émise par ces mêmes citoyens à des élus et des agents territoriaux (formule tri-partite qui nous semble une des clés pour constituer de nouveaux projets « gagnants-gagnants » pour la Ville et ses habitants
Septembre à Décembre 2020 : très peu de nouvelles de la municipalité. Nous restons toutefois en lien avec Christophe Hugon, élu adjoint à l'open data à qui nous adressons une certaine somme de recommandations pour la constitution de sa feuille de route. C'est la feuille de route d'un élu qui permet de donner à voir à ses « supérieurs » l'intérêt de certains sujets et outils, c'est ce document qui permettra in fine d'allouer des moyens à des actions. Il était impératif d'insister et de valoriser l'outil « data & open data ». Nous continuons pendant cette période à interpeller l'institution sur certains manquent d'ouverture de jeux de données et de transparence.
.Nous avons tenté de nous rapprocher d'élus du 4 et 5ème arrondissement dont on nous avait dit que la mairie de secteur était très motivée pour des projets d'expérimentation en faveur de plus de démocratie …. nos nombreux messages à Jean-Pierre Rolland, Marcel Touati et Théo Chalande sont restés sans réponse.
En parallèle, nous avons maintenu le lien avec La Base, les Etats Généraux de Marseille et d'autres personnes ou collectifs œuvrant sur les communs ; en outre, nous suivons également les initiatives qui semblent aller dans un sens similaire au nôtre – en plus de D4G (Data For Good), il y a également Air Citoyen avec qui nous commençons à tisser des liens
A ce jour, nous avons produit plusieurs versions d'un document de ce type :
V1 par Olivier : https://drive.google.com/file/d/15q8QdPmwb71cDS_3k8If0pJbzn_eSATG/view?usp=sharingV2 par Elise https://docs.google.com/document/d/1lL1oNGV4zVQ4pLcs8swhEWgPWnWLp4vZlh8EfA_0TPs/edit?usp=sharing
L'idée est bien d'affiner cette méthodo, de l'appliquer à des cas concrets pour l'expérimenter et la faire évoluer, pour in fine la partager ! Rien de très révolutionnaire ou novateur : plus que la typologie des procédés, c'est l'articulation des disciplines et la mixité des compétences qui nous semble pouvoir produire des alternatives, et même de l'innovation (même à pas de fourmis...) !
Un dernier petit mot dans cette rubrique, au sujet de la fameuse Smart City qui nous attend … l'innovation ne viendra pas des nouvelles technologies mais de la façon dont les humains s'en emparent pour les mettre à disposition de services écosystémiques forts.
Il y aurait encore beaucoup à raconter sur nos rencontres, actions et réflexions en 2020, mais nous partagerons ça plus tard, autrement;)
A suivre donc, avec notre programme 2021.